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Philippe Hurel - Traits

by Philippe Hurel - Ensemble Court-circuit

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about

Cycle Traits

D'un Trait, pour violoncelle (2008)
Commande du Concours International d'Interprétation consacré à la Musique Française, organisé par l'association Note et Bien

Dédicace à Alexis Descharmes
Durée : 9'40
Éditeur : Henry Lemoine, Paris, nº 28625

Créée le 7 juin 2008 à Birmingham, salle Adrian Boult, par Alexis Descharmes
Enregistré le 13 décembre 2013 à la Muse en circuit – Centre National de Création Musicale
Enregistrement et mixage par Alexis Baskind


Trait, pour violon (2014)
Commande: Musique nouvelle en liberté - Ville de Paris

Dédicace à Alexandra Greffin-Klein
Durée : 10' minutes
Éditeur : Henry Lemoine, 2014

Créée le 22 septembre 2014, France, Paris, Salle Cortot, par Alexandra Greffin-Klein.
Enregistré le 10 juillet 2015 au Studio Sequenza de Montreuil
Enregistrement par Thomas Vingtrinier, mixage-montage par Alexis Baskind



Trait d'union, pour violon et violoncelle (2013)
Commande de Musique Nouvelle en Liberté pour le Festival Messiaen au Pays de la Meije

Durée : 13 minutes
Éditeur : Henry Lemoine, 2013

Créée le 1 août 2013, France, La Grave, Eglise du Chazelet, festival Messiaen au Pays de la Meije, par Hae-Sun Kang : violon, Ophélie Gaillard : violoncelle.
Enregistré le 14 juillet 2015 au Studio Sequenza de Montreuil
Enregistrement par Thomas Vingtrinier, Mixage-montage par Alexis Baskind

Traits est un cycle pour violon et violoncelle qui se caractérise par une forme d’écriture apparemment libre et quasi improvisée. Ou si l'on préfère, c'est un cycle dont la forme n'a pas été prédéterminée et où les quelques figures écrites d'un trait prennent une importance « sémantique » beaucoup plus grand au fur à mesure de leurs avatars.

D'un trait est la pièce socle du cycle que j’ai composée pour Alexis Descharmes en 2007 et à propos de laquelle je disais : « La pièce est construite à partir de quelques éléments « énergétiques » particulièrement violoncellistiques qui s'enchaînent, se catapultent et se transforment de façon non prévisible. Il y a une sorte d'"animalité" qui s'en dégage, une forme d'urgence et de tension … » . Il y a en effet dans cette pièce et dans tout le cycle , la volonté de prendre en compte le geste instrumental pour engendrer des matériaux idiomatiques, facilement identifiables et assez simples pour être variés constamment.
Dans Trait d'union, c'est un groupe de motifs tirés de D'un trait qui permettent au violon et au violoncelle de se rencontrer, l'un deux - le plus exploité - étant une sorte de bariolage ascendant et micro-intervallique qui tente toujours d'atteindre le haut du registre en accélérant.
Le trait d'union, ça peut être aussi la figure homorythmique partagée par les deux protagonistes après des moments de déphasage, ou encore une « boucle » répartie entre les deux instrumentistes et qui bloque le développement des choses…
Enfin, le trait d'union, c'est le timbre des cordes traité de manière à ce que les deux instruments finissent par sonner comme un seul.
Enfin, dans Trait, écrit après Trait d'union mais joué au milieu du cycle, ce sont des bribes des deux autres pièces qui sont variées, qui s’intriquent et s’entrechoquent en donnant naissance à de nouvelles « boucles » qui rappellent, sur le plan rythmique, celles de Trait d’union.
Mais dans tout le cycle Traits, ce qui compte avant tout, c'est la tension extrême, la mise en danger permanente du matériau et des instrumentistes. Le travail structurel de composition s'efface de lui-même au profit du jeu des protagonistes que sont le violon et le violoncelle.

Cantus (2006), (texte du compositeur), pour soprano, flûte, clarinette, violon, violoncelle, percussion, piano –
Hommage à Georges Perec
Commande de l’Etat Français/Ministère de la culture pour le festival Musica

Dédicace à Françoise Kubler et Accroche Note
Durée : 22'04 minutes
Éditeur : Henry Lemoine, Paris, nº 28467
Livret : Philippe Hurel

Créée le 11 octobre 2006, France, Strasbourg, Festival Musica, Palais du Rhin, par Françoise Kubler : soprano, Ensemble Accroche-Note, Franck Ollu : direction.
Enregistré le 12 décembre 2013 à la Muse en circuit – Centre National de Création Musicale
Enregistrement et mixage par Alexis Baskind

Utiliser la voix implique souvent l’utilisation d’un texte. Et l’on sait que le compositeur, pour se l’approprier, le maltraite au risque de le rendre incompréhensible. Il reste alors - et ce n’est pas rien - l’influence de sa structure sur la forme musicale. Pour ma part, je n’ai pas souhaité me livrer à un travail de « réorganisation » d’un texte préexistant que je craignais de trop malmener.
Dans cette pièce, Cantus, la partie vocale n’a donc pas été écrite à partir d’un texte. Elle est extraite de polyphonies à caractère instrumental, canons rythmiques organisés à partir d’un cantus firmus simple et repérable. La partie vocale est, selon la situation, le cantus firmus lui-même, ou bien l’une des parties en imitation ou en canon extraite de la polyphonie.
J’ai donc écrit le texte a posteriori, en fonction de la ligne mélodique obtenue.

La chanteuse est ici en observatrice. Elle décrit de manière « topologique » les transformations, les dérives de la musique qui est en train de se dérouler. Le texte est une sorte de « mode d’emploi » (écrit après la composition) dont le caractère poétique ne se dégage que lorsqu’il est chanté et que la pièce est réellement jouée.
À titre indicatif, je vous livre ici les premières lignes de chacune des quatre grandes parties constitutives de l’œuvre :

I
Evider la ligne
Accentuer les sons
Préciser le sens
Prononcer le mot : élargissement.

Elaguer la phrase
Révéler les sons
Divulguer le sens
Propager le mot : épanouissement

II
Ne pas bousculer le tracé des lignes encore imprécis
Respecter le fil qui se tend, qui s’étire entre les points
Observer la courbe qui s’ordonne, suivre son dessin (…)
III
Synchroniser les points,
superposer le dessin
Répéter à loisir le motif
Enoncer la clé, le cantus
Verticalisation,
Mutation du profil

IV
Prendre son envol - peu de temps -
Regagner le champ

Tentative d’emprunter une autre direction
Un chemin harmonique
Privé de toute relation

Pour décrire brièvement la forme de l’œuvre, je dirais que la première partie est une juxtaposition de moments instrumentaux énergiques, librement écrits à partir du cantus - éclats, jaillissement, souffles, bruits… - et de courts canons rythmiques durant lesquels le cantus se transforme en un motif neutre, sorte de gamme ascendante ou descendante. La chanteuse commence alors à « observer » et décrire les « opérations musicales ». Durant cette première partie, les canons s’épanouissent quand les parties libres se réduisent peu à peu.

Dans la seconde partie, la voix, telle une longue mélopée lointaine, est « harmonisée » par de longs timbres colorés. Cette longue mélodie est interrompue par des moments libres, brillants et virtuoses. Ces inserts volontairement contrastés concourent à donner ainsi la même impression de juxtaposition de moments contraints et libres rencontrée dans la première partie de l’œuvre.
En accélérant, la longue mélodie changera de caractère et deviendra très rythmique et étouffante. La chanteuse, cherchant l’air qui lui manque, dira dans un grand crescendo :

Puis changer de cap, évider
Elaguer la phrase, ciseler
Ecourter les sons, préciser
Dévoiler le sens, prononcer
Enoncer le mot : respirer

Ce court extrait renvoie au début de la première partie de la pièce. Tout se passe comme si l’on achevait un véritable cycle de transformations qui se serait retourné sur lui-même.

La troisième partie et constituée de quatre variations mettant en valeur l’aspect homorythmique, avec une forte allusion au choral. Peu à peu, la musique se resserre, se compresse et l’espace donné à la voix se restreint, l’obligeant à décrire le plus rapidement possible les transformations musicales, le débit de la voix et les phrases instrumentales créant ainsi un seul timbre.

Enfin, la dernière section de l’œuvre est un long canon qui se transforme en une « onde sonore » repérable :

Profil qui se brise comme une vague
et se stabilise enfin dans l’espace fixe de l’accord

Du début à la fin de ce canon, un objet incongru et récurrent (dont nous ne dévoilerons pas ici la nature) apparaîtra périodiquement, brisant toute tentative de processus linéaire. Cet objet, analysé spectralement, servira de modèle harmonique à chaque nouveau départ du canon. Il viendra ainsi se poser en borne pour l’auditeur - imposant ainsi sa force poétique - et empêchera que la ligne de la voix ne prenne une direction trop prévisible.

Ligne fine,
engloutie brusquement par l’objet récurrent

Affirmer sa route malgré lui, préciser le dessin (.…)
Philippe Hurel



Plein-jeu, pour accordéon et électronique (2010),
Commande du CIRM, Centre National de Création Musicale, avec le soutien de l'Etat

Durée : 11'20 minutes
Éditeur : Henry Lemoine, Paris

Créée et enregistrée le 19 novembre 2010 à Nice, lors du Festival Manca, Théâtre de la Photographie et de l'Image, par Pascal Contet.
Studio de création musicale : CIRM

RIM: Alexis Baskind
Prise de son par Camille Giuglaris

Plein-jeu s’inscrit dans un cycle de trois pièces intitulé Jeux et constitué de Hors-Jeu, Jeu et
Plein-jeu. Hors-Jeu, pour percussion et électronique, a été réalisée en 2005 à l’Ircam, et Jeu reste à composer.
Si, dans Hors-jeu, les gestes de l’instrumentiste n’avaient, comme son titre l’indique, que peu d’incidence sur l’électronique, dans Plein-jeu c’est le contraire qui se passe. Chaque élément de l’électronique, bien que réalisé en temps différé, est la conséquence d’un geste instrumental, son prolongement.
Par ailleurs, j’avais écrit en 2009 une pièce pour orgue et deux trombones, et la fréquentation de ce premier instrument a laissé des traces. On pourrait dire que, dans Plein-jeu, l’électronique tient le rôle de la registration, le but étant d’entendre une sorte de « méta-accordéon » proche de l’orgue par instants.
Sur le plan formel, Plein-jeu est organisé en deux grandes parties, elles-mêmes structurées en plusieurs variations entre lesquelles sont incrustées des parenthèses, interstices pendant lesquels la musique devient plus violente et bruitée. Chaque parenthèse est une sorte de libération de la tension sonore accumulée et l’on pourrait parler d’orgasme sonore, entre plaisir et douleur.
Pendant toute l’œuvre, les gestes et les matériaux sonores, qui reviennent de manière obsessionnelle et souvent dans le désordre, finissent par se contaminer pour donner naissance à des textures qui se ressemblent de plus en plus.
La « coda » de la pièce, constituée de longues trames, n’est que la conséquence d’une détérioration des multiples situations musicales et des gestes qui auront mis l’auditeur sous tension depuis le début de l’œuvre.
Philippe Hurel.

credits

released December 5, 2017

Biographie du compositeur
Philippe Hurel, compositeur
Compositeur né en 1955. Après des études au Conservatoire et à l’Université de Toulouse (violon, analyse, écriture, musicologie) puis au Conservatoire de Paris (composition et analyse dans les classes d’ Ivo Malec et Betsy Jolas), il participe aux travaux de la “Recherche musicale” à l'Ircam 1985/86 - 1988/89. Il est pensionnaire de la Villa Medicis à Rome de 1986 à 1988. En 1995, il reçoit le Siemens-Stiftung-Preis à Münich.
Il enseigne à l’Ircam dans le cadre du Cursus d’informatique musicale de 1997 à 2001. Il est en résidence à l’Arsenal de Metz et à la Philharmonie de Lorraine de 2000 à 2002. Depuis 1991, il est directeur artistique de l’ensemble Court-circuit. Il est professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon depuis 2013.

Ses œuvres, éditées par Gérard Billaudot et Henry Lemoine, ont été interprétées par de nombreux ensembles et orchestres sous la direction de chefs tels que Pierre Boulez, David Robertson, Esa Pekka Salonen, Pierre-André Valade, Jean Deroyer, François-Xavier Roth, Kent Nagano, Tito Ceccherini, Jonathan Nott…
Après Espaces d'espaces, sur le texte de Georges Perec, pièce de théâtre musical pour une chanteuse, un acteur, ensemble, électronique et vidéo, son opéra Les pigeons d'argile composé sur un livret de Tanguy Viel - mise en scène Mariame Clément, direction Tito Ceccherini - est créé en avril 2014 au Capitole de Toulouse qui en est le commanditaire. Juste après cette création, il entreprend la composition du dernier volet du cycle pour grand orchestre Tour à tour. Le cycle est donné dans son intégralité le 5 juin 2015 à Radio France dans le cadre du festival Manifeste sous la direction de Jean Deroyer par l'orchestre Philharmonique de Radio France et l'Ircam.
Parallèlement, il compose Traits, cycle pour pour violon et violoncelle qui a été créé la première fois dans son intégralité le 22 septembre à Paris, Salle Cortot, par Alexandra Greffin Kein et Alexis Descharmes.
Ses prochaines pièces lui ont été commandées par l'ensemble Recherche de Freiburg, l'ensemble Nikel de Tel Aviv (commande de l'Etat français), le quatuor Arditti/Wittener Tage für Neue Kammermusik, le quatuor Diotima, le Spectra ensemble.


Biographies des interprètes


Court-circuit
Le compositeur Philippe Hurel et le chef d’orchestre Pierre-André Valade créent l’ensemble Court-circuit en 1991, à la suite d’une rencontre avec les fondateurs de la galerie Analix de Genève. Ensemble « créé par un compositeur pour des compositeurs », Court-circuit s’est affirmé d’emblée comme un lieu d’expérimentation, un projet artistique qui valorise une intense prise de risques dans un esprit de liberté totale. Son engagement fort en faveur de la création musicale contemporaine est le ciment véritable de l’ensemble : au-delà de son nom en forme d’étendard, c’est aux musiciens et à leur chef Jean Deroyer qui l’animent avec détermination et virtuosité, que Court-circuit doit son identité nerveuse, rythmique, incisive. Partenaire recherché des compositeurs, l’ensemble assume joyeusement son rôle d’agitateur de la scène contemporaine internationale.
Court-circuit est l’invité des programmations internationales les plus dynamiques – festivals Maerzmuzik, Ultima, Printemps des Arts, Musica Electronica Nova, Traiettorie, Gaïda... – et écume les hauts lieux français de la création et de la diffusion : les festivals Agora, Manifeste, Novelum, Aujourd’hui Musiques à Perpignan, Messiaen au Pays de la Meije, mais aussi l’Opéra de Reims, l’Arsenal de Metz, les théâtres de Caen et Besançon, l’Opéra de Paris…
Court-circuit s'implique dans des projets interdisciplinaires qui excèdent la sphère de la musique contemporaine. Après avoir collaboré avec l'Opéra de Paris pour des créations chorégraphiques (Preljocaj, Lagraa), l’ensemble entame un partenariat fécond avec le Théâtre des Bouffes du Nord. Il y crée des opéras de chambre: le succès de The Second Woman (Grand Prix de la critique 2011), opéra de Frédéric Verrières mis en scène par Guillaume Vincent, suscite une deuxième production, Mimi, librement inspirée de l'œuvre de Puccini (création novembre 2014).
En parallèle, Court-circuit tourne plusieurs ciné-concerts qu'il a créés, tels Paris qui dort (film de René Clair, musique de Yan Maresz), Les hommes le dimanche (film de Robert Siodmak, musique d’Alexandros Markeas), A propos de Nice (film de Jean Vigo, musique de François Paris)…
Court-circuit affirme sa vocation pédagogique en collaborant régulièrement avec les conservatoires d’Ile-de-France.
 En 2012, l’ensemble s'implante dans les Hauts-de-Seine, où il mène de nombreux projets avec des établissements d'enseignement musical et des structures de diffusion territoriale. En 2014-15, il est en résidence au Conservatoire de Gennevilliers avant d’être accueilli au Théâtre de Vanves en 2015-16.
L’ensemble est régulièrement sollicité pour participer à des programmes européens – Integra (2006-2011) dédié aux musiques mixtes, Re:new music project (2009-2011)…
La discographie de Court-circuit est riche d’une quinzaine d’enregistrements qui reflètent fidèlement son vaste répertoire : Bertrand, Blondeau, D'Adamo, Fineberg, Grisey, Hervé, Hurel, Leroux, Matalon, Monnet, Murail, Reynolds et Schneller.
Plusieurs fois Coup de cœur de l’Académie Charles Cros, ces CDs ont été distingués par de nombreuses récompenses (Choc du Monde de la Musique, Diapason d’or, 10 de Répertoire…).

L'ensemble Court-circuit est soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l'aide aux ensembles conventionnés, par le Conseil Général 92, la SACEM et la SPEDIDAM pour l’ensemble de ses activités, le FCM et MFA pour sa production phonographique, et reçoit l'aide de Musique Nouvelle en Liberté.

Mettre les logos Court-circuit / DRAC Ile de France / CG92 / SACEM / SPEDIDAM / COPIE PRIVEE / FCM MFA / MNL


Pascal Contet, accordéon
Autoportrait d'un « accRodéoniste » (dixit Jacques Rebotier)
Ce sont les mélodies que jouait ma tante sur son accordéon et le piano désaccordé de ma grand-mère sur lequel je m’essayais dès l’âge de quatre ans qui ont du créer l’amalgame entre musique classique contemporaine et accordéon ?
Des conservatoires prestigieux allemands et danois, mes professeurs admirables m’ont donné envie de développer en France dès 1993 un répertoire spécifique, depuis avec les fidèles comme B. Cavanna, B. Mantovani,F. Bedrossian, J. T. Maldonado, P. Hurel, Y. Robin, pièces solistes ou avec orchestres, peu importe si l’ivresse l’emporte !
Ce terrain vague est un jardin devenu ordonné et rempli d’autres expériences, d'herbes magiques comme l’improvisation avec Joëlle Léandre, Carlos Zingaro, Wu Wei entre autres, la danse avec Odile Duboc, Mié Coquempot ou le Théâtre avec Didier Galas et Christian Rizzo.
Aller voir ailleurs, parfois très loin en Chine, en Afrique, au Mexique, pas toujours là où l’on pourrait m’attendre me semble le chemin le plus court vers la création !
Comme l’écriture « comprositoire » des Inepties Volantes de Niangouna (festival d’Avignon 2009), les lectures avec Marie-Christine Barrault ou la musique du prochain film de François Marthouret, des concerts moins académiques mis en espace, des transcriptions étonnantes (Schubert / Cavanna avec Ars Nova ou 2E2M) ou seul devant la toile pour des ciné-concerts qui nous font revivre l’instant de création du cinéaste, et pourquoi pas esquisser l'histoire autour de l’exposition itinérante de mes 80 instruments anciens !
« La passion déteste tout ce qui n'est pas la passion » Alice Ferney


Jean Deroyer, direction musicale
Chef d’orchestre français né en 1979, Jean Deroyer intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’âge de quinze ans où il obtient cinq premiers prix.
Entre autres orchestres, Jean Deroyer a été invité à diriger le NHK Symphony Orchestra à l'Opéra de Tokyo, le Radio Symphonie Orchester Wien, le SWR Orchester Baden-Baden, le RSO orchester Stuttgart, le Deutsche Symphonie Orchester, l’Israël Chamber Orchestra, les Orchestres Philharmoniques du Luxembourg, de Monte-Carlo et de Liège, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National de Lyon, l’Ensemble Intercontemporain et le Klangforum Wien dans des salles telles que le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie de Berlin, la salle Pleyel, le Luzern Hall, le Tokyo Opera City et le Lincoln Center à New-York.
Depuis plusieurs années, il bâtit une relation privilégiée avec l’Ensemble Intercontemporain, qu’il a dirigé à de nombreuses reprises. En août 2007, il se produit dans Gruppen de Stockhausen -pour trois orchestres et trois chefs- dans le cadre du festival de Lucerne avec Peter Eötvös et Pierre Boulez. En septembre 2007, il est invité à diriger l’Orchestre de Paris à la salle Pleyel et retrouve cet orchestre à plusieurs reprises lors des saisons suivantes. Par ailleurs, il enregistre de nombreux disques avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’ Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et l’Orchestre National d’île-de-France pour des labels tels que EMI Music et Naïve ou pour Radio-France.
En 2010, il crée Les Boulingrin, opéra de Georges Aperghis à la tête du Klangforum Wien à l'Opéra Comique, dans une mise en scène de Jérôme Deschamps. Il dirige ensuite Pelléas et Mélisande à l'Opéra de Rouen et l'Orchestre Philharmonique de Radio-France dans Ariane et Barbe Bleue de Paul Dukas. La saison dernière il a créé l'opéra JJR de Philippe Fénelon mis en scène par Robert Carsen au Grand Théâtre de Genève.
Depuis 2008, Jean Deroyer est Directeur musical de l'ensemble Court-circuit et chef principal de l'Orchestre de Basse Normandie depuis 2014.
Parmi ses prochains engagements, signalons des concerts avec le BBC Symphony Orchestra, l'Orchestre National de France, l 'Orchestre de l'Opéra national de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l'Orchestre de Chambre de Lausanne, l’ensemble Modern, l'Auckland Philharmonia et le Sinfonia Varsovia.



Alexandra Greffin-Klein, violon
Née en France dans une famille de musiciens, Alex Greffin-Klein entre en 1997 au Royal College of Music de Londres dans la classe de Felix Andriewsky où elle obtient ses diplômes de soliste en 1999 et 2000. Passionnée de musique de chambre, elle effectue un 3ème cycle de quatuor à cordes à la Hochschule de Bâle dans la classe de Walter Levin et approfondit son apprentissage auprès de Günter Pichler (quatuor Alban Berg) et de György Kurtag. En 2002 elle rejoint le quatuor Benaïm avec lequel elle remporte plusieurs prix internationaux.
Sa carrière prend alors un essor international et elle est invitée à se produire dans de nombreux festivals et scènes prestigieuses, parmi lesquels on peut citer le Festival de Salzbourg, le festival Klangspuren (Autriche), Le Festival de l’Orangerie de Sceaux,
les Flâneries musicales de Reims, l’Arsenal de Metz, le Centre Georges Pompidou, l’Hôtel des Invalides et la Salle Cortot à Paris (France), la Herkulessaal de Munich, le festival de Darmstadt (Allemagne), le festival Dias da Musica à Lisbonne (Portugal), le Izumi hall d’Osaka, Tokyo Opera City (Japon), Le Tonhalle de Zurich (Suisse) le Enav Cultural Center de Tel Aviv, le Rapaport Hall de Haïfa (Israël) et le Jordan Hall de Boston (USA).
Passionnée par le répertoire actuel, Alexandra Greffin-Klein est régulièrement invitée par des ensembles de musique contemporaine et intègre l’ensemble Court-circuit en 2012.

Alexandra Greffin-Klein, violin
Born in France to a long lineage of musicians, Alexandra Greffin-Klein enters the Postgraduate course at the Royal College of Music in London in 1997, in the class of renowned Professor Felix Andriewsky. In 1999 and 2000 she obtained her diplomas Performance, solo. Passionate about chamber music, she completes a string quartet Postgraduate course with Walter Levin at the Basel Hochschule für Musik and undertakes further musical education with Günter Pichler (Alban Berg Quartet) and György Kurtag. In 2002 she joined the Benaim Quartet with whom she won several international awards.
She is then invited to various prestigious chamber music festivals and series, among them the Salzburg Festival (Austria), the Festival de l'Orangerie de Sceaux and Reims' Flâneries musicales, the Arsenal of Metz, the Centre Georges Pompidou, Hôtel des Invalides and Salle Cortot in Paris (France), Munich's Herkulessaal (Germany), Zurich's Tonhalle (Switzerland), the Dias da Musica Festival in Lisbon (Portugal), the Reina Sofia Auditorium in Madrid (Spain), the School of Dramatic Arts Theater in Moscow (Russia), Osaka's Izumi Hall, Tokyo's Opera City (Japan), the Grand Theater of Hong Kong (China), Djakarta's GBB Theater (Indonesia), Tel-Aviv's Enav Cultural Center, Haïfa's Rapaport Hall (Israel) and Boston's Jordan Hall (USA).
Fascinated by the current directory, Alexandra Greffin-Klein is regularly invited by contemporary music ensembles and integrates l’Ensemble Court-circuit in 2012.


Alexis Descharmes, violoncelle
Sélectionné en 2008 par le magazine Diapason pour représenter le violoncelle français, avec une dizaine de collègues de sa génération, Alexis Descharmes est un ambassadeur actif de nombreux répertoires pour violoncelle.
Né en 1977, formé au Conservatoire de Paris dans les classes de Michel Strauss et Philippe Muller, il est lauréat des concours Valentino Bucchi (1997) et Avant-Scènes (1999) et reçoit successivement le soutien de différentes fondations. Depuis 1998, il fait partie de l'ensemble Court-circuit, au sein duquel il s'implique aux côtés de son directeur artistique Philippe Hurel. Par ailleurs, depuis une dizaine d'années il collabore régulièrement avec l’IRCAM et avec l’Ensemble Intercontemporain.
En 2006, Alexis Descharmes rejoint l'orchestre de l’Opéra national de Paris et poursuit en parallèle une activité soutenue dans le répertoire actuel. Il est le dédicataire d’une cinquantaine d’œuvres contemporaines, concertantes ou solistes.
Alexis Descharmes compte à son actif une vingtaine d’enregistrements discographiques en solo ou en collaboration avec des ensembles avec lesquels il s’est produit dans de nombreux festivals, dans une trentaine de pays.
Il a récemment enregistré un disque consacré à l'œuvre pour violoncelle de Klaus Huber qui a reçu le Grand Prix de l'académie Charles Cros.



Elise Chauvin
Elise Chauvin débute le chant à l’âge de 10 ans à la Maîtrise de Paris (CRR de Paris) puis à École Normale de Musique de Paris ou elle obtient un master de chant soutenu par la Fondation Zaleski qui encourage son talent.
Dès sa sortie, Elise Chauvin est engagée comme soliste dans différentes productions et interprète les rôles de : Echo dans Ariadne auf Naxos de Strauss (Théâtre de l’Athénée), Noémie dans Cendrillon de Massenet (Opéra de Massy), Pauline dans La Vie Parisienne d’Offenbach, Sasha dans Vous qui savez... ou ce qu'est l'amour... (Opéra de Lyon), Jury dans Examen de Stockhausen, Rita Garcia dans Avenida de los Incas 3518 de Fiszbein (Théâtre de l’Athénée), Suor Infermiera dans Suor Angelica de Puccini, La Fille/ La Femme/ La Voleuse dans Le Balcon de Eötvös (Théâtre de l’Athénée et Opéra de Lille), La Chouette et la Pastourelle dans l’Enfant et les Sortilèges de Ravel (Opéra de Lyon), Espèces d’espaces de Hurel (Biennale Musiques en scène de Lyon), Mystère des mystères de Forestier (Subsistances de Lyon, Théâtre de l’Echangeur à Paris, CDN de Montreuil), Despina dans Cosi Fan Tutte de Mozart (Opéra de Massy) Il Giardino di Sara de Sciarrino (Villa Medicis), Arboretum: of myths and trees de Soh (Festival Manifeste, Ircam), Cantus de Hurel (Théâtre de Gennevilliers), Greta Samsa La Metamorphose de Levinas (Théâtre de l’Athénée, Festival Musica de Strasbourg), Sitis dans Le Livre Job de Tabachnik (Cité de la Musique de Paris)…

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